Les organisateurs olympiques s’excusent pour le spectacle de drag queen

Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris ont présenté de brèves excuses dimanche après avoir été vivement critiqués par des groupes religieux et des politiciens conservateurs pour avoir inclus une scène grivoise lors de la cérémonie d'ouverture de vendredi soir, qui ressemblait à "La Cène" de Léonard de Vinci. La Conférence des évêques catholiques de France l'avait qualifiée de "moquerie".

"Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect à un groupe religieux", a déclaré une porte-parole de Paris 2024. "Si des personnes se sont senties offensées, nous sommes bien sûr vraiment désolés."

Le tableau en question, sur le pont Debilly enjambant la Seine, mettait en scène un groupe de danseurs et de drag queens alignés le long d'une table de banquet, incluant la DJ Barbara Butch, décrite par les organisateurs comme une "icône LGBT". La scène se poursuivait avec une figure principalement nue, peinte en bleu et interprétée par l'artiste Philippe Katerine, chantant une chanson grivoise dans le personnage de Dionysos, le dieu grec du vin.

Sans faire référence spécifiquement au banquet, la Conférence des évêques catholiques de France a déclaré samedi que certains éléments "ont tourné…   le christianisme en dérision et en moquerie, ce que nous déplorons profondément. Ce matin, nos pensées vont à tous les chrétiens de tous les continents, qui ont été offensés par l'outrance et la provocation de quelques scènes."

L'archevêque Charles Scicluna de Malte a écrit dans un message sur les réseaux sociaux qu'il avait envoyé des messages à l'ambassadeur de France à Malte "exprimant ma détresse et la déception de nombreux chrétiens face à l'insulte gratuite à l'Eucharistie lors de la cérémonie d'ouverture."